Health

Antibiotiques Naturels Qui Fonctionnent Réellement

3. L’huile d’origan L’origan est une herbe parfumée souvent utilisée pour parfumer les plats, et bien qu’originaire d’Europe, il pousse partout dans le monde. Les anciens… MN Staff - décembre 9, 2023

Les antibiotiques pharmaceutiques sont sans aucun doute l’une des plus grandes inventions de l’humanité. Ils aident à sauver la vie de nombreuses personnes qui autrement seraient mortes de diverses infections. Différents types d’antibiotiques pharmaceutiques sont disponibles. En utilisant différents types, il est possible de traiter les infections bactériennes et certains types de parasites. Le problème avec les antibiotiques, cependant, c’est qu’ils ne peuvent pas traiter les infections causées par des virus ou des champignons. Cela signifie que les infections comme le rhume, la grippe, de nombreux types de toux et les maux de gorge sont immunisées contre les antibiotiques. Un autre problème avec les antibiotiques est qu’ils sont parfois prescrits beaucoup trop souvent, ce qui est dangereux, car une surutilisation des antibiotiques peut entraîner une resistance.

C’est ce qu’il se passe quand un antibiotique perd la capacité de contrôler ou de tuer des bactéries. Autrement dit, les bactéries deviennent résistantes et continuent de se multiplier, malgré la présence d’un antibiotique, et l’infection s’aggrrave. La bonne nouvelle, c’est que la nature nous a fourni de nombreux antibiotiques naturels, qui aident aussi à lutter contre les nombreuses infections. Même s’ils pourraient ne pas être suffisants pour traiter les infections graves, ils peuvent parfois être utiles comme complément au traitement prescrit par votre médecin. Continuez votre lecture pour découvrir 15 antibiotiques naturels.

Image via Freepik

1. Ail

Ce petit bulbe à la forte odeur apprécié par de nombreux amateurs de cuisine est, selon la science, un antibiotique naturel aux propriétés antivirales et antifongiques. Une étude de 1999 a révélé que l’ail contient des composés soufrés appelés allicins, qui agissent comme des antibiotiques naturels. Une étude réalisée en 2011 a confirmé les résultats de l’étude précédente, en utilisant de l’extrait d’ail. En plus de ses capacités de destruction des germes, l’ail contient également une grande variété de vitamines, de minéraux et de nutriments bénéfiques pour le corps. L’ail est faible en calories, mais il est riche en manganèse, en vitamine B6 et en vitamine C. Il contient également des quantités importantes de fer, de vitamine B1, de phosphore, de potassium, et de cuivre.

Image via Shutterstock

L’ail peut également aider à tuer les parasites intestinaux. Pour ce faire, mangez 2 à 3 gousses d’ail crues chaque jour à jeun. Vous pouvez aussi prendre des suppléments d’ail pour vous protéger contre diverses maladies et agents pathogènes. Il est recommandé de consulter un médecin avant de commencer à prendre des suppléments. L’ail est sûr à consommer, mais de trop fortes doses peuvent provoquer une hémorragie interne, alors ne dépassez pas la dose recommandée. Les personnes qui prennent des anticoagulants devraient aussi consulter un médecin avant de prendre des suppléments d’ail, car ils peuvent amplifier les effets de ce type de médicament.

Image via Freepik

2. Miel

Cela fait des siècles que le miel est connu en médecine pour ses propriétés antimicrobiennes et cicatrisantes. Les herboristes qui préfèrent les thérapies naturelles aux thérapies pharmaceutiques le voient toujours comme étant l’un des meilleurs antibiotiques naturels, surtout qu’il agit également comme anti-inflammatoire et antiseptique. En 2014, une étude menée à l’American Chemical Society a révélé que la came de miel combat l’infection à de nombreux niveaux, c’est pourquoi il est rare que le corps y développe une résistance. Le miel est riche en sucre, mais contient également du peroxyde d’hydrogène, des polyphénols et est riche en acidité et en effet osmotique. La production enzymatique de peroxyde d’hydrogène est ce qui donne aux miels leurs propriétés antimicrobiennes. Cependant, certains types de miel sont non-peroxydes, comme le miel de Manuka, et des études ont montré que ces miels non-peroxydes présentent également des effets antibactériens importants. Cela est dû au faible pH du miel et à sa teneur élevée en sucre, qui sont tous deux susceptibles d’entraver la croissance microbienne. Selon les tests de laboratoire, le miel de qualité médicinale a une activité bactéricide puissante contre les bactéries résistantes aux antibiotiques, mais tous les miels ne sont pas égaux.

Image via Freepik

Pour obtenir les effets antimicrobiens du miel, choisissez toujours du miel cru et biologique. Le manuka est également un bon choix, car il est particulièrement bénéfique dans le traitement topique des plaies où il y a une infection à S.pyogenes. Appliqué localement, le miel maintient également la plaie humide et fournit une barrière contre les infections. Pour garder votre système immunitaire en bonne santé, mélangez des quantités égales de miel et de cannelle en poudre, et consommez de mélange une fois par jour. Il est aussi possible d’ajouter le miel dans le thé, les jus ou les smoothies pour profiter de ses bienfaits pour la santé. Il ne faut jamais donner de miel aux bébés de moins d’un an, à cause du risque de botulisme.

Image via Shutterstock

3. L’huile d’origan

L’origan est une herbe parfumée souvent utilisée pour parfumer les plats, et bien qu’originaire d’Europe, il pousse partout dans le monde. Les anciens Romains et Grecs utilisaient l’origan pour de nombreuses applications médicales, et son nom vient même du grec et signifie « joie de la montagne ». Dans les temps anciens, les mariés étaient couverts de couronnes d’origan comme symbole de bonheur. Il existe de nombreuses espèces d’origan, mais seules les huiles d’Origanum vulgare et de Thymus capitatus ont une valeur thérapeutique. L’origan contient beaucoup de composés puissants, comme les phénols, qui sont des composés phytochimiques naturels qui agissent comme de puissants antioxydants pour lutter contre les radicaux libres. Ceux-ci sont efficaces contre les mycoses, le staphylocoque, l’E. coli, la campylobacter, la salmonelle, la klebsiella, la giardiase, le pseudomonas, et la listériose.

Oregano oil. Image via Freepik

L’origan contient également des terpènes antibactériens, ainsi qu’une foule d’autres agents de lutte contre les maladies. Il comprend également des nutriments comme les vitamines A, C et E, le calcium, le magnésium, le zinc, le fer, le potassium, le manganèse, le cuivre, le bore et la niacine. L’huile d’origan a une grande variété d’utilisations médicinales, elle est antibactérienne, antifongique et antivirale. Pour aider à tuer les parasites et à soulager les infections, diluez une goutte d’huile d’origan avec de la noix de coco ou une autre huile de base. Placez-la sous votre langue pendant quelques minutes, puis rincez-vous la bouche, et ce, quatre fois par jour. Pour une infection des sinus ou un nez bouché, mettez quelques gouttes d’huile d’origan dans un bol avec de l’eau bouillante. Placez une serviette sur votre tête et vos épaules pour garder la vapeur et inhalez les vapeurs parfumées.

Image via Shutterstock

4. Extrait de feuille d’olivier

Faisant partie de la famille des oléacées qui comprend également le jasmin et le lilas, l’olivier est un arbre originaire de la Méditerranée, de l’Afrique et de l’Asie. Il a de toutes petites fleurs blanches qui, une fois pollinisées, se transforment en fruits de l’oliver que nous connaissons si bien. Les feuilles sont de couleur vert argenté et font environ 10 centimètres de long et 3 centimètres de large. Certains chercheurs disent que l’olivier est originaire de la région de l’ancienne Perse et de la Mésopotamie, il y a environ 6 000 à 7 000 ans.

La feuille d’olivier a d’abord été utilisée à des fins médicales dans l’Egypte ancienne, où elle symbolisait la puissance divine. La feuille d’olivier a été utilisée en poudre, en tisane et en extrait, et elle contient de nombreux composés bioactifs aux propriétés antioxydantes, antiathérogènes, anti-inflammatoires, hypocholestérolémiques, hypoglycémiantes et anti-hypertensives. Il existe de plus en plus de preuves du pouvoir des feuilles d’olivier à des fins médicinales, comprenant des bienfaits pour le système immunitaire et cardiovasculaire. Au début du XIXème siècle, les feuilles d’olivier écrasées dans les boissons aidaient à réduire la fièvre. Plus tard, ils ont commencé à l’utiliser sous forme de thé pour le paludisme. Au Maroc, les infusions de feuilles d’olivier aident à stabiliser la glycémie et à contrôler le diabète.

Image via Freepik

L’ingrédient magique de la feuille d’olivier est l’oleuropéine, un polyphénol aux propriétés antivirales, antibactériennes, et antifongiques. Alors que l’olive est un aliment de base dans un pays comme le Liban, la Syrie, l’Espagne, l’Italie, la France et le Maroc, la feuille d’olivier est bien connue pour ses effets médicinaux en dehors des nations traditionnelles oléicoles. La recherche a démontré l’efficacité de l’extrait de feuilles d’olivier contre de nombreuses bactéries d’origine alimentaire, notamment la salmonelle, la listériose, et l’E.coli. Elle a été utilisée pour réduire les bactéries présentes dans les légumes verts biologiques et dans les crevettes.

Elle peut également augmenter la qualité et la durée de conservation de la viande. La meilleure façon d’obtenir de l’extrait de feuilles d’olivier est de l’acheter dans un magasin ou en ligne. Assurez-vous qu’il est biologique. Vous pouvez également acheter des sachets de thé en feuilles d’olivier, en les infusant dans de l’eau chaude pendant 10 minutes avant de boire votre thé. Ajoutez du miel biologique pour de meilleurs effets antimicrobiens.

Image via Shutterstock

5. Curcuma

Le mot curcuma vient du mot Persan pour safran. Il est utilisé en médecine chinoise et ayurvédique depuis des siècles pour ses propriétés de « superaliment ». Bien connu pour donner la couleurs jaune aux currys, le curcuma n’est pas une épice savoureuse. Il s’avère que le curcuma a des caractéristiques antibiotiques et anti-inflammatoires, et il a également des capacités de lutte contre le cancer. Selon une étude de 2009, la curcumine, l’ingrédient actif du curcuma, a eu des effets positifs contre l’Helicobacter pylori, qui est une bactérie commune qui provoque des ulcères à l’estomac.

Image via Freepik

La curcumine a de puissants effets anti-inflammatoires et est un antioxydant puissant. Le problème est que le curcuma en poudre, tel qu’on l’utilise, ne contient qu’environ 3% de curcumine. La plupart des études sur le curcuma utilisent des extraits de curcuma qui contiennent de la curcumine à des doses élevées. L’utilisation de curcuma dans vos plats ne suffit pas pour bénéficier des bienfaits significatifs de cette épice, mais vous pouvez prendre des suppléments de curcumine qui sont très bénéfiques pour la santé. Cependant, la curcumine n’est pas bien absorbée dans le sang, alors pensez à consommer du poivre noir avec elle pour une meilleure absorption. Une autre façon de profiter des bienfaits du curcuma est de mélanger une cuillère à soupe de poudre de curcuma avec six cuillères à soupe de miel cru biologique. Conservez ce mélange dans un bocal hermétique et prenez une demi-cuillère à café de ce mélange deux fois par jour. Vous pouvez également prendre des suppléments de curcuma de 400 à 600 mg deux fois par jour. Comme toujours, consultez votre médecin avant de commencer à prendre des suppléments.

Image via Freepik

6. Echinacée

Vous connaissez peut-être l’échinacée comme quelque chose que les gens prennent pour le rhume ou la grippe, mais saviez-vous qu’elle est également connue pour ses propriétés antibiotiques? Originaire de la partie orientale des montagnes rocheuses d’Amérique, ainsi que des Etats occidentaux, du Canada et de l’Europe, il existe plusieurs espèces différentes de cette plante. Les tribus indiennes des Grandes Plaines utilisaient les racines, les feuilles et les fleurs de la plante dans les remèdes traditionnelles à base d’herbes médicinales. Plus tard, les colons ont adopté leurs méthodes, mais sa popularité a diminué avec la découverte d’antibiotiques synthétiques. Cependant, il y a maintenant un intérêt croissant pour cette herbe, en raison de problèmes liés à l’efficacité des antibiotiques spécifiques contre certaines bactéries. L’échinacée est efficace contre une variété d’infections comme la septicémie (infection de la circulation sanguine), l’amygdalite, les infections à streptocoques et les infections urinaires.

Image via Freepik

Dans certains cas, l’application d’échinacée sur la peau peut aider à lutter contre les infections. Vous pouvez l’utiliser pour traiter les furoncles, les maladies des gencives, les brulures, etc. L’échinacée est disponible sous de nombreuses formes, y compris le thé, le jus, et les comprimés. Certaines préoccupations ont été soulevées au sujet de la qualité de certains produits à base d’échinacée sur le marché, car certains produits prétendent contenir de l’échinacée, mais n’en contiennent pas, alors assurez-vous de la qualité du produit que vous achetez. Vous pouvez appliquer une crème ou une pommade à base d’échinacée pour désinfecter les plaies, ainsi que pour traiter l’eczéma et le psoriasis. Pour éviter les infections, buvez une ou deux tasses de thé à l’échinacée par jour. Vous pouvez également prendre des suppléments d’échinacée de 300 mg deux ou trois fois par jour. Comme toujours, assurez-vous de consulter votre médecin avant de commencer à prendre des suppléments. Notez qu’à moins que cela ne soit prescrit par votre médecin, vous ne devez pas prendre d’échinacée pendant plus d’une semaine. En outre, cette herbe pourrait ne pas convenir aux personnes atteintes de troubles auto-immuns. Consultez votre médecin en cas de doute.

Image via Freepik

7. Cannelle

La cannelle est une autre épice que nous utilisons depuis des milliers d’années. Il y a des preuves que les anciens Egyptiens utilisaient l’épice comme agent parfumant pendant le processus d’embaumement en 2000 avant J.C. Elle est également mentionnée dans l’Ancien Testament de la Bible comme un ingrédient utilisé dans l’huile d’onction. Selon l’histoire, les commerçants arabes l’ont apportée en Europe, où elle s’est avérée très populaire. Seules de petites quantités étaient disponibles, elle faisait donc partie des denrées rares de l’Europe durant le moyen-âge, étant capable de préserver la viande. Les commerçants arabes ont toujours gardé le secret sur la provenance de cette épice, il existe donc de nombreuses histoires différentes à ce sujet. Enfin, vers 1518, les commerçants portugais ont trouvé de la cannelle à Ceylan, maintenant connu sous le nom de Sri Lanka. En 1800, la cannelle n’était plus particulièrement rare ou chère car elle était maintenant cultivée dans d’autres parties du monde.

Image via Freepik

La cannelle a des propriétés antibactériennes. Lorsqu’elle est combinée avec du miel, ce combo forme un duo d’enfer pour lutter contre les infections. Pris ensemble quotidiennement, ils peuvent aider à prévenir les infections bactériennes et virales et à renforcer les globules blancs qui combattent les infections. Le miel et la cannelle ajoutés à de l’eau peuvent guérir les toux et les rhumes, ainsi que les infections urinaires. Transformés en pâte, ces deux ingrédients puissants peuvent aider à soulager la douleur d’un mal de dent, ainsi que traiter de nombreuses infections de la peau. Une étude menée par des chirurgiens a révélé que l’huile de cannelle en solution peut tuer de nombreuses infections courantes, et elle est même disponible à l’hôpital pour lutter contre le SARM et le streptocoque. Les utilisations de l’huile sont efficaces comme antiseptiques synthétiques dans la lutte contre les infections. Dans une autre étude, des scientifiques français ont constaté que l’huile de cannelle pouvait combattre diverses souches bactériennes résistantes aux antibiotiques conventionnels, comme l’E.coli et le Staphylocoque.

Image via Shutterstock

8. Eucalyptus

Le genre Eucalyptus est un vaste groupe d’arbres et d’arbustes qui dominent les arbres d’Australie. Il existe plus de 700 espèces, originaires d’Australie mais aussi de Nouvelle-Guinée et d’Indonésie. L’huile extraite de l’eucalyptus s’applique à de nombreux domaines, comme les carburants, les parfums, les insectifuges et agent antimicrobien. Dans une étude publiée en 2012, elle montre que l’huile des feuilles d’Eucalyptus globulus est efficace à la fois contre les bactéries gram-négatives comme la E.coli et contre les bactéries gram-positives comme le staphylocoque. Une autre étude montre l’efficacité de l’huile contre d’autres bactéries comme la Mycobacterium tuberculosis, ainsi que contre les virus et les champignons, comme les mycoses. L’huile a également des effets anti-inflammatoires, antioxydants, analgésiques, spasmolytiques et immunostimulants importants.

Huile d’Eucalyptus. Image via Freepik

L’inhalation des vapeurs d’huile d’Eucalyptus peut soulager les problèmes respiratoires purulents et non purulents comme la bronchite, l’asthme, et la maladie pulmonaire obstructive chronique. Bien que les gens utilisent l’eucalyptus depuis de nombreuse années à des fins médicinales, ce n’est que récemment qu’elle commence à piquer l’intérêt des scientifiques. L’huile d’eucalyptus est sûre à utiliser et elle agit contre un large éventail de microbes, elle est donc susceptible d’être une alternative attrayante aux produits pharmaceutiques et aux médicaments synthétiques. En fait, vers la fin du XIXème siècle, les hôpitaux anglais utilisaient de l’huile d’eucalyptus pour nettoyer les sondes urinaires, et la recherche moderne commence à soutenir de telles pratiques. En 2016, des chercheurs serbes ont découvert qu’une combinaison d’un type particulier d’huile d’eucalyptus et d’antibiotiques traditionnels pourrait conduire au développement de nouvelles stratégies pour traiter certaines infections. Cela pourrait, disent-ils, réduire le besoin d’antibiotiques synthétiques.

Image via Get Rid Of Gout

9. Argent Colloïdal

L’argent colloïdal est un produit dans lequel de minuscules particules d’argent pur sont en suspension dans de l’eau déminéralisée ou dans un autre liquide. De nombreuses personnes clament son efficacité topique et systémique, et déclarent que l’argent colloïdal peut guérir un rhume plus rapidement, tandis que d’autres disent qu’il peut même traiter le cancer ou le SIDA. Il agit comme un agent antibactérien que vous pouvez ingérer ou utiliser localement sur la peau. Au début du XXème siècle, Alfred Searle a fondé la société pharmaceutique Searle, qui a découvert que l’argent colloïdal tue les agents pathogènes, même les plus mortels, et il a affirmé que la substance tuait les microbes sans nuire à la personne. En fait, des recherches récentes ont découvert que l’argent colloïdal pourrait tuer les bactéries résistantes aux antibiotiques telles que le SARM, la grippe aviaire et le SRAS.

Image via Shutterstock

Selon certaines sources, la prise d’argent colloïdal par voie orale n’est pas recommandée, et les détracteurs disent qu’il peut s’accumuler dans les tissus du corps au fil du temps et donner à votre peau et aux muqueuses un aspect grisâtre. Ceci est symptomatique d’une condition appelée agryia, qui n’est pas reversible, mais pas non plus dangereuse. D’autres ont affirmé que l’argent colloïdal interfère avec la façon dont votre corps absorbe certains médicaments, comme les antibiotiques et des médicaments prescrits pour les déficiences thyroïdiennes. Les femmes enceintes et les mères allaitantes qui souhaitent utiliser l’argent colloïdal comme alternative aux médicaments contre le rhume ou la grippe doivent savoir qu’aucune étude n’a démontré l’innocuité de l’argent colloïdal dans ces deux scénarios, c’est pourquoi il est recommandé d’éviter de prendre de l’argent colloïdal lors de la grossesse ou de l’allaitement. L’utilisation topique peut être bénéfique pour la peau, elle aide à guérir les plaies, traiter l’acné et traiter la conjonctivite chez les nouveau-nés en raison de ses propriétés antimicrobiennes.

Image via Shutterstock

10. Piment de Cayenne

Faisant partie du genre Capsicum, le piment de Cayenne est une épice forte disponible depuis des milliers d’années pour ses propriétés curatives et antibiotiques. Il s’avère que ce remède ancien est maintenant validé par la science pour avoir des pouvoirs antibiotiques naturels. Le piment de Cayenne provient d’un arbuste qui a d’abord poussé en Amérique du Sud et en Amérique centrale. Les arbustes portent de longs fruits creux semblable à des gousses qui deviennent jaunes, oranges, ou rouges à maturité. Il s’avère que ces petits fruits colorés sont très nutritifs, comprenant de la vitamine C, la vitamine B6, la vitamine E, du manganèse, du potassium et des flavonoïdes, ceux-ci ont de puissantes propriétés antioxydantes pour lutter contre les radicaux libres qui nuisent au corps. Les piments de cayennes sont faibles en calories, ne contiennent pas de cholestérol et contiennent des quantités importantes de vitamine A.

Cayenne pepper. Image via Freepik

Nommée Cayenne d’après la capitale de la Guyane française, les graines de la plantes se trouvaient sur le sol des grottes dans lesquelles vivaient les humains. En fait, les preuves fossiles montrent que les gens mangeaient déjà ce piment en 7000 avant J.C. Consommé par le peuple Hunza d’Asie, il était un élément de base de leur alimentation. Fait intéressant, ce peuple vivait plus de cent ans, et certains racontent que c’était grâce à leur consommation quotidienne de piment de Cayenne. De nos jours, les cayennes sont partout, et ils sont reconnus pour être bons pour la santé. Le piment de Cayenne peut être utilisé pour la perte de poids et la désintoxication, car celui-ci aide à « nettoyer » et à éliminer les toxines du corps, il est donc bon de l’incorporer dans le régime alimentaire. Vous pouvez l’acheter frais, séché et sous forme de poudre. Pour les piments crus, assurez-vous de choisir les plus frais qui sont reconnaissables par leur couleur rouge vif, avec une peau et une tige saine, et conservez-les à l’intérieur du frigo dans une boîte hermétique, afin qu’ils restent frais pendant environ une semaine.

Image via Shutterstock

11. Extrait de Myrrhe

La plupart des gens connaissent la myrrhe comme étant le compagnon de l’or et de l’encens dans l’histoire biblique de la naissance de Jésus. Mais la myrrhe a gagné en réputation pendant des générations pour ses diverses propriétés bénéfiques. La myrrhe est une résine rougeâtre semblable à la sève qui émane d’un petit arbre épineux, le Commiphora myrrha. Ces arbres sont originaires du nord-est de l’Afrique ainsi que des zones adjacentes de la péninsule arabique. La myrrhe est apparentée à l’encens et est l’une des huiles essentielles les plus utilisées au monde. Le balsamier a un tronc noueux et n’a que quelques feuilles en raison des conditions sèches dans lesquelles il vit. Pour récolter la résine de myrrhe, il faut couper le tronc pour libérer la résine, la laisser sécher, puis la récolter. L’huile essentielle de myrrhe se fait à base de distillation de la sève du balsamier. Le mot « myrrhe » vient du mot arabe « murr » qui signifie amer. L’huile a un arôme doux et fumé, parfois amer, et elle est jaune et visqueuse. Elle est souvent utilisée dans les parfums et d’autres produits parfumés.

Image via Shutterstock

Mais la myrrhe est également connue pour être un traitement naturel pour de nombreuses conditions, y compris les infections. En fait, certains tests montrent qu’elle est si puissante qu’elle peut tuer des souches bactériennes résistantes à de nombreux antibiotiques. Certaines personnes utilisent la myrrhe pour traiter les maladies des gencives et d’autres infections, mais il va falloir beaucoup plus de recherches avant que les médecins traditionnels prescrivent la myrrhe comme médicament. La myrrhe est prometteuse en laboratoire et est étudiée pour son efficacité dans le traitement de nombreuses bactéries, comme le Staphylocoque, qui provoque des infections cutanées désagréables qui peuvent devenir dangereuses, et l’Enterococcus faecalis, qui peut provoquer une méningite, des infections dentaires, des infections urinaires, et plus encore. Des études sont en cours pour connaître ses bienfaits contre l’acné, les intoxications alimentaires et diverses autres infections.

Image via Shutterstock

12. Huile essentielle de thym

Le thym est une herbe que la plupart d’entre nous connaissent en cuisine. En fait, il s’agit d’une herbe aromatique, vivace et persistance qui a non seulement des utilisations culinaires, mais aussi médicinales. Il appartient au genre Thymus de la famille de la menthe et est un parent de l’origan. Le thym est disponible et utilisé depuis des milliers d’années par les humains. Les anciens Grecs croyaient que cela donnait du courage aux gens, alors ils le mettaient dans leurs bains et les brûlaient pour faire de l’encens dans leurs temples de culte. Les anciens Egyptiens, qui sont bien connus pour préserver les corps après la mort, utilisaient le thym comme ingrédient d’embaumement. Le thym s’est répandu à travers l’Europe via les Romains, qui l’utilisaient dans la nourriture et les boissons et pour purifier leurs maisons. Au Moyen-âge, les Européens plaçaient souvent une branche de thym sous leurs oreillers pour les aider à dormir et éviter les cauchemars.

Image via Freepik

A l’époque, les femmes offraient du thym aux guerriers en croyant que cela leur apporterait du courage. Les Européens du Moyen-âge mettaient aussi du thym sur les cercueils pour s’assurer de leur passage vers la vie suivante. L’huile essentielle de thym commun, le Thymus vulgaris, contient une large gamme de composés, dont 20 à 54% de thymol. Cette substance est l’ingrédient actif de nombreux types de bains de bouches commerciaux, comme Listerine, ainsi que de nombreux gels antibactériens pour les mains et nettoyants ménagers sans alcool. Avant l’apparition des antibiotiques synthétiques, l’huile de thym était souvent utilisée pour soigner les plaies, et elle s’est récemment avérée efficace contre les bactéries résistantes aux antibiotiques. En fait, une étude menée en 2011 a révélé que l’huile essentielle de thym avait des effets importants sur 120 souches de bactéries qui ont été prélevées sur des patients hospitalisés souffrant de diverses infections, ainsi que dans l’environnement hospitalier lui-même.

Image via Superfood Evolution

13. Extrait de pépins de pamplemousse

Le pamplemousse est un agrume des régions subtropicales qui produit des fruits un peu amers. C’est un hybride qui est apparu à la Barbade accidentellement en croisant deux espèces : l’orange douce et le pomelo, les deux étant venus d’Asie dans les années 1600. Kimball Atwood était un pionnier de l’industrie des agrumes américaines. Après avoir fondé l’Atwood Grapefruit Compagny à la fin des années 1800, Atwood Grove est devenue la plus grande plantation de pamplemousse au monde, produisant 80 000 caisses de fruits par an. Le pamplemousse rose y a été découvert au début du XXème siècle. Initialement développé comme un anti-parasite, l’extrait de pépins de pamplemousse est efficace contre diverses infections bactériennes, virales, fongiques, parasitaires et les mycoses. Alors que le pamplemousse et l’huile essentielle de pamplemousse peuvent être bénéfiques au système immunitaire, aider à réduire la cellulite et aider à perdre du poids, l’extrait de pamplemousse semble avoir différents bienfaits.

Image via Shutterstock

La prise d’extrait de pépins de pamplemousse est assez controversée, car peu de recherches ont été menées sur les effets de l’extrait sur les humains. La controverse découle du fait que certaines marques commerciales de l’extrait sont contaminées par des substances dangereuses telles que le triclosan et le chlorure de benzéthonium. Il est donc essentiel de n’utiliser que des extraits de qualité et de toujours lire la liste des ingrédients avant l’utilisation. La recherche scientifique montre que l’extrait pur de pépins de pamplemousse peut tuer de nombreux types de microbes infectieux. En fait, les praticiens de santé alternative disent que l’extrait peut combattre divers problèmes de santé tels que le pied d’athlète, les mycoses, les maux d’oreilles, les infections de la gorge et la diarrhée. Il a également montré d’excellents résultats dans la lutte contre les streptocoques, la salmonelle, la grippe, l’herpès, l’E.coli, le staphylocoque, les parasites et bien d’autres microbes pathogènes.

Image via Shutterstock

14. Piments

La plupart d’entre nous connaissent les piments pour leur chaleur et la saveur qu’ils ajoutent aux plats. Mais la nourriture n’est pas la seule chose à bénéficier des caractéristiques des piments. Il s’avère qu’ils sont reconnus pour leurs propriétés antifongiques et antimicrobiennes. En fait, des recherches sont en cours pour examiner le potentiel des extraits de piment dans les aliments pour voir s’ils pourraient remplacer les conservateurs artificiels. Les scientifiques de l’alimentation et les humains, en général, bénéficieraient des preuves scientifiques démontrant que les piments ont des propriétés antimicrobiennes qui peuvent même agir contre les pathogènes alimentaires résistants aux antibiotiques.

Image via Shutterstock

L’utilisation du piment chez l’homme remonte à la préhistoire. Les piments conservés trouvés en Amérique du Sud prouvent que la population locale mangeait des piments depuis l’an 2500 av J.C, et ceux-ci sont devenus accessibles dans d’autres parties du monde dans les années 1200. Le piment est un membre de la famille des solanacées et est étroitement lié aux tomates, aux aubergines, au tabac, aux pétunias, et aux pommes de terres. Ils poussent généralement dans des zones chaudes et humides comme les tropiques et les sub-tropiques, où les gens aiment consommer des fruits. Cependant, des études sur les médicaments utilisés par les Mayas de Mésoamérique ont montré que les piments étaient utilisés dans des doses différentes. Les affections traitées par ces piments comprenaient des maux d’oreilles, des plaies, des problèmes intestinaux et des troubles respiratoires. Alors qu’ils possèdent de nombreux nutriments en quantités élevées, comme la vitamine C, ces petits fruits ont déjà prouvé leur efficacité pour combattre les problèmes du système digestif, cardiovasculaire et nerveux. Certaines bactéries contre lesquelles les piments se sont avérés utiles en laboratoire sont le Bacillus subtilis, l’E. coli, la salmonelle, le choléra, et le staphylocoque.

Image via Freepik

15. Baies

En plus d’être délicieuses, les baies telles que les mûrs, les myrtilles et les cranberries aident également à lutter contre les infections des voies urinaires et d’autres problèmes de vessie, qui peuvent être douloureux et inconfortables. La Natural Medicine Database a mené une étude qui a révélé que boire du jus de cranberry pouvait prévenir les infections urinaires chez les femmes âgées et les femmes enceintes en agissant contre la bactérie E.coli. L’argument est que le jus pourrait empêcher les bactéries de coller aux parois de la vessie, ce qui peut provoquer une infection. Le jus de cranberry n’est pas le seul à être efficace dans cette situation. Le jus de myrtilles contient des composés immunostimulants et des antioxydants similaires au jus de cranberry et prévient les infections urinaires de la même manière. Au début 2018, un jeune irlandais de 15 ans, Simon Meehan, a remporté un prix décerné à de jeunes scientifiques pour une découverte surprenante. Il a découvert que les composés contenus dans les mûres étaient capables de former des antibiotiques pouvant tuer le Staphylocoque, qui est souvent connu comme la bactérie SARM résistante aux antibiotiques pharmaceutiques.

Image via Freepik

Dans d’autres études, les chercheurs ont examiné les baies roses brésiliennes utilisées par les guérisseurs traditionnels dans la forêt amazonienne. Ils ont découvert que la baie pouvait combattre des infections potentiellement mortelles comme le SARM, ce qui est une découverte de taille, compte tenu de l’augmentation de la résistance aux antibiotiques. Un rapport du gouvernement britannique prédit que la résistance aux antimicrobiens pourrait tuer 10 millions de personnes dans le monde d’ici 2050. Des recherches menées à l’Université d’Emory en Atlanta, ont révélé que les composés des baies roses fonctionnaient différemment des antibiotiques synthétiques. Au lieu de détruire les bactéries, elles les désarment en les empêchant de sécréter les toxines qui endommagent les tissus. L’avantage des baies roses, c’est qu’elles n’endommagent pas les bonnes bactéries du corps, ce qui permet de ne pas endommager l’ensemble du système immunitaire. Le corps peut alors activer son système immunitaire sans problème pour guérir une blessure ou une infection.

Advertisement