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15 Signes Qui Montrent Que Vos Poumons Ne Fonctionne Pas Correctement

Je respire donc je suis. Ce ne sont pas les mots exacts du grand philosophe et mathématicien, Descartes, mais ils ne sont pas faux pour autant,… MN Staff - octobre 25, 2023

Je respire donc je suis. Ce ne sont pas les mots exacts du grand philosophe et mathématicien, Descartes, mais ils ne sont pas faux pour autant, puisqu’on ne peut littéralement pas vivre sans respirer. C’est l’essence même de la vie. La respiration est aussi complètement instinctive, on ne pense pas à respirer, puisqu’on le fait simplement. C’est ce qu’on appelle le contrôle autonome, un mouvement qui n’est pas conscient ou volontaire, comme les battements de coeur, par exemple. La plupart du temps, vous n’y prêtez pas attention, mais il bat à chaque seconde de votre vie.

Lorsqu’une personne inhale, l’air remplit les poumons, et la pression force l’oxygène à passer à travers les membranes alvéolaires et à se rendre dans le sang. Une fois que l’oxygène est dans le sang, il est transporté dans toutes les cellules du corps. Ce processus se poursuivra sans interruption majeure durant toute la vie de la personne.

Sauf dans le cas où les poumons de cette personne ne sont pas en état de travailler, car il existe d’innombrables maladies et maux qui peuvent endommager les poumons. Bien évidemment, on est tous conscient des effets nocifs du tabagisme, mais il ne s’agit pas là du seul fléau. La pollution, les vapeurs et la poussière peuvent aussi faire des ravages dans les poumons.

Il est donc très important que les gens écoutent leur corps et fassent attention aux signes qu’il nous montre. La détection précoce de certains troubles pulmonaires pourrait simplement vous sauver la vie. Voici 15 symptômes physique pouvant indiquer la présence d’une condition sous-jacente.

1. Difficulté à Dormir

Se réveiller sans se sentir reposé peut ruiner votre journée. Vous vous sentez déconcentré, somnolent et grincheux. Dormir permet de recharger les batteries, c’est la période de la journée où le corps guérit, se repose et recharge les batteries pour nous garder éveillés. Une nuit agitée peut être due à différents facteurs. Certains d’entre-eux peuvent être totalement bénins, mais il est aussi possible que cette difficulté de sommeil puisse être attribuée à un trouble ou une affection pulmonaire.

Une personne ne peut survivre que 11 jours sans dormir. Les conséquences d’une privation de sommeil prolongée sont connues pour être graves. Il existe plus de 90 types différents de troubles du sommeil qui affectent entre 50 et 70 millions d’Américains chaque année. Les troubles chroniques du sommeil peuvent augmenter le risque de nombreuses autres maladies comme le diabète, l’hypertension, l’obésité et même la dépression. De toute évidence, dormir suffisamment est vital pour la santé et la longévité.

Si vous avez des difficulté à dormir pendant une période prolongée et que vous n’avez pas reçu de diagnostic de trouble du sommeil préexistant, il se peut que vous ayez un problème pulmonaire.

Lorsque le corps est couché, une plus grande pression est exercée sur les poumons. Tandis qu’une personne en bonne santé peut s’adapter physiologiquement à cette pression et la gérer, une personne ayant un trouble pulmonaire en est incapable. Cela signifie qu’une personne ayant un trouble pulmonaire aura du mal à respirer lorsqu’elle est couchée. Elle pourra même se mettre à tousser au milieu de la nuit, ce qui peut réveiller une personne d’un sommeil profond. Si cela persiste pendant quelques jours, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé.

2. Gonflement des Membres Inférieurs

Le coeur pompe le sang dans les veines et les artères du corps, c’est ce qu’on appelle le système circulatoire, et les poumons font partie de ce système. Le travail des poumons est d’ajouter de l’oxygène dans le sang et d’éliminer le dioxyde de carbone. Si ce travail n’est pas fait correctement, les conséquences pour le corps pourraient être graves, car les cellules ont besoin d’oxygène pour survivre et ne peuvent pas survivre si le dioxyde de carbone n’est pas éliminé.

Les poumons dysfonctionnels ne remplissent pas leurs fonctions, ce qui signifie que les cellules sont privées d’oxygène et que les déchets s’accumulent. Un cœur privé d’oxygène ne peut pas pomper correctement, entraînant une accumulation de liquide dans les tissus et les extrémités. La gravité aggravera ce problème en dirigeant le liquide vers les pieds de la personne.

Une fois que le cœur est affecté, d’autres organes le seront aussi. Les reins et le foie sont responsables de la régulation des fluides et de l’élimination des déchets. Le foie détoxifie le sang, tandis que les reins équilibrent les fluides dans le corps en produisant des quantités variables d’urine. Une diminution de l’apport sanguin, et donc de l’apport en oxygène, à ces organes entraînera une rétention des fluides et des déchets.

Si une personne souffre de gonflements dans les jambes ou dans les bras, cela pourrait indiquer un problème dans les poumons. Elever les jambes au-dessus du niveau du coeur devrait diminuer le gonflement. S’il ne diminue pas au cours des jours suivants ou montre des signes d’aggravation, un médecin doit être consulté. La rétention d’eau seule ne doit jamais être laissée sans traitement, encore plus si elle est révélatrice d’une condition sous-jacente des poumons.

3. Fatigue Inexpliquée

Si une personne dort au moins 7 heures par nuit sans interruption mais qu’elle souffre quand même de fatigue pendant la journée, il est fort probable qu’elle souffre d’une condition médicale. Un trouble du sommeil est un cas où une personne souffre de privation de sommeil et de divers signes et symptômes qui l’accompagnent. Une fatigue inexpliquée n’a en fait rien à voir avec le sommeil et les processus chimiques connexes qui sont impliqués, elle est plutôt révélatrice d’un autre dysfonctionnement physiologique.

Les poumons dysfonctionnels pourraient causer une fatigue chronique, qui est une affection qui n’est pas caractérisée par des épisodes sporadiques de fatigue. Ce type de fatigue est mesuré sur une certaine période de temps définie. Si une personne constate qu’elle se fatigue plus rapidement qu’auparavant, surtout lors d’un exercice fréquemment effectué, ou si elle constate qu’il lui faut plus de temps pour récupérer et reprendre son souffle, cela pourrait être un signe d’un trouble pulmonaire.

On sait que le rôle des poumons est de fournir de l’oxygène au corps et que rien ni personne ne peut vivre sans oxygène. Les tissus, organes et cellules qui ne reçoivent pas suffisamment d’oxygène ne fonctionneront pas efficacement.

Il existe de nombreux symptômes qui indiquent un dysfonctionnement multisystémique ou multi-organe, et la fatigue chronique en fait partie. Les niveaux d’énergie d’une personne sont une indication directe du fonctionnement de son corps, si on présume que la personne a un mode de vie sain, bien évidemment. Si vous éprouvez une fatigue inexpliquée et prolongée, cela pourrait être un signe qu’il y a un problème avec vos poumons, et il faudrait alors aller consulter un médecin.

4. Maux de Tête Ou Vertiges le Matin

Un mal de tête peut-être aveuglant et peut vous donner envie de vous taper la tête contre le mur. Commencer la journée avec un mal de tête est une pure torture. Il existe littéralement des centaines de causes à un mal de tête, allant de la déshydratation à quelque chose d’horrible comme une tumeur cérébrale. Un mal de tête qui lance dès le matin pourrait en être la cause, ou il pourrait être dû à quelque chose d’entièrement différent, comme un problème aux poumons.

Le dioxyde de carbone est un déchet produit par les cellules, mais il n’est pas toxique. Il est simplement créé lorsque les cellules utilisent l’oxygène et le glucose pour effectuer leurs diverses fonctions. Le dioxyde de carbone n’est pas si dangereux en soi, mais il doit être éliminé du corps. C’est le rôle des poumons.

Le dioxyde de carbone s’accumule dans le corps lorsque les poumons ne l’évacuent pas suffisamment, ce qui peut se traduire par un mal de tête qui lance au réveil. Une personne atteinte d’un trouble pulmonaire comme la BPCO, ne respirera pas assez profondément lorsqu’elle dort. Le dioxyde de carbone s’accumule dans le sang à chaque respiration courte et superficielle.

Dans le cerveau, cela entraîne la dilatation des vaisseaux sanguins, ce qui permet au sang de circuler de manière imprudente et décomplexée. Le résultat de ce flux sanguin incontrôlé n’est autre qu’un mal de tête lancinant ou des étourdissements au réveil. Ce symptôme ne doit pas être ignoré, si vous souffrez de ces maux de tête, alors vous devriez aller consulter un médecin.

5. Apparition Soudaine et Persistante d’une Respiration Sifflante

La respiration sifflante est l’un des pires symptômes de la grippe. Certes, on a le nez qui coule, de la fièvre, de la toux, une léthargie et même des sueurs, mais la respiration sifflante reste le pire symptôme. Chaque respiration est plus dure qu’elle ne devrait l’être, puisqu’elle devrait être facile et il ne devrait pas s’agir d’un effort.

La respiration sifflante est un signe de rétrécissement des voies respiratoires. S’il s’agit d’une grippe, cette respiration sifflante est simplement due au mucus qui s’accumule, donc même si le mucus est quelque chose qu’on ne souhaite pas avoir, au moins, on connait la cause du sifflement. Une respiration sifflante présente sans aucune raison apparente ne devrait pas être ignorée.

Il existe de nombreuses choses différentes qui pourraient rétrécir les voies respiratoires d’une personne, hormis la grippe. Certaines de ces conditions sont gérables tandis que d’autres peuvent être fatales. Toutes les conditions devraient être traitées par un médecin spécialisé. Le son du sifflement est dû à une lutte lors de l’expiration, car l’air ne peut pas être expiré facilement.

Les personnes souffrant d’asthme et d’emphysème ne connaissent que trop bien le son de cette respiration. Si vous avez une respiration sifflante persistante et que vous n’avez pas été diagnostiqué avec l’une de ces deux affections, vous devriez aller consulter un médecin. La respiration sifflante peut être due à une cause bénigne, mais il pourrait aussi s’agir d’un cancer des poumons. Il ne s’agit pas d’un test pour détecter le cancer, car il existe des dizaines d’autres tests et symptômes qui doivent être pris en compte pour faire un tel diagnostic. Le fait est que la respiration sifflante reste un phénomène non naturel et qu’elle devrait être traitée rapidement.

6. Une Toux Persistante

La toux peut parfois être considérée comme un réflexe, ce qui veut dire qu’elle peut être involontaire. En général, les gens ne veulent pas tousser, car c’est généralement une sensation désagréable, sauf si la personne essaie d’attirer l’attention de quelqu’un.

Physiologiquement parlant, la toux élimine les substances indésirables ou étrangères des voies respiratoires comme le mucus, par exemple. Le fait est que si la substance apparait étrangère aux poumons, la toux tentera d’éliminer les substances incriminées.

La toux est nécessaire, mais une toux persistante peut être le signe d’un problème sous-jacent. Une toux chronique est une toux qui a continué sur une période suffisamment longue pour être considérée comme un signe d’une maladie pulmonaire. Si une personne tousse depuis quelques semaines sans pouvoir en expliquer la raison et que les médicaments n’aident pas à l’apaiser, il faut alors aller consulter un médecin.

Une toux excessive peut exercer une pression sur les voies respiratoires, les vaisseaux et les muscles des poumons et doit être contrôlée. Si une quantité excessive de mucus semble causer la toux, alors dans ce cas il faut rester hydraté, car de grandes quantités de mucus sont un symptôme en soi, mais elles peuvent être traitées marginalement avec des liquides qui vont diluer la substance et faciliter l’expulsion. Enfin, la toux qui est associée à des douleurs thoraciques ou des douleurs dans les bras doit être signalé à un médecin rapidement.

7. Difficultés Respiratoires

C’est très simple, si quelqu’un éprouve des difficultés respiratoires, quelque chose cloche. Cela ne veut pas dire que vous souffrez d’une maladie mortelle, mais les difficultés respiratoires ne devraient pas être ignorées, même s’il existe certaines exceptions à cette règle. Si vous souffrez de la grippe ou d’une autre maladie, la respiration peut être difficile, bien évidemment, mais il s’agit d’un état diagnostiqué. Si vous êtes à bout de souffle au beau milieu d’une activité intense comme le sport, il n’y a pas à s’inquiéter.

Si vous éprouvez des difficultés respiratoires en effectuant une tâche simple comme vous rendre dans la salle de bain en marchant, alors il peut y avoir un problème. Quand une personne vieillit, son corps ne fonctionne pas comme avant, peut-être que les articulations sont douloureuses, que les muscles sont plus faibles ou que la capacité pulmonaire est diminuée. Ce sont des phénomènes naturels qui accompagnent le vieillissement, même si la santé pulmonaire ne devrait pas être prise à la légère.

Si une personne éprouve des difficultés respiratoires, cela signifie que ses poumons pourraient travailler plus que la normale pour maintenir l’oxygénation du sang. Cela pourrait être dû à un blocage ou à une maladie qui a nui au système pulmonaire. Avec les progrès de la médecine moderne, il existe toute une série de maladies pulmonaires qui sont complètement guérissables ou potentiellement gérables. Mais en ignorant une affection pulmonaire non traitée, on pourrait aggraver son état et réduire le nombre de traitements disponibles.

Si ce cas de difficulté respiratoire n’est pas de nature pathologique, un exercice cardiovasculaire régulier sera conseillé. Ce type d’exercice maintient et renforce les poumons et les muscles qui les soutiennent, dans le but de rendre la respiration aussi naturelle et facile qu’elle devrait l’être.

8. Sécrétion Muqueuse Accrue

Le mucus a de merveilleuses utilisations biologiques, il agit comme lubrifiant et est un véritable piège à substances étrangères. La poussière, les insectes, les germes et les bactéries n’ont aucune chance d’atteindre les poumons lorsque le mucus est présent. Il s’agit de la première ligne de défense des poumons, et il peut être terrifiant de penser que sans ce mucus, des substances nocives pourraient atteindre et endommager des organes dans lesquels elles survivent. Mais comme on dit, il ne faut pas abuser des bonnes choses, et le mucus ne fait pas exception à cette règle.

Le rhume, comme d’autres maladies, peuvent entrainer une sécrétion excessive de mucus qui est expulsé grâce à la toux. Au moment où le patient guérit, les poumons se dessèchent et les mucosités cessent d’être un problème. Si un mucus est présent alors qu’il n’y a aucune maladie apparente, cela signifie que quelque chose cloche dans les poumons.

La présence de mucus inexpliqué est une raison suffisante pour consulter un médecin. En outre, vous devez prendre note de la couleur et consistance du mucus, car un mucus clair n’annonce pas nécessairement de maladie inquiétante. Cependant, un mucus vert, jaune ou même rouge peuvent être très préoccupants.

Si du sang sort de n’importe quel orifice, il doit être rapidement signalé à un médecin. Des conditions telles que l’emphysème, la bronchite ou même le cancer entraînent des expectorations de sang. Avant de s’auto-diagnostiquer et de tirer des conclusions hâtives, il faut d’abord consulter un médecin. Grâce à une série de questions et une batterie de tests, il devrait pouvoir identifier et, espérons-le, traiter la maladie ou la condition sous-jacente. Le mucus n’est pas synonyme de pessimisme, mais il ne doit pas être ignoré pour autant, surtout s’il compromet la respiration.

9. Une Voix Enrourée

Apparemment, aucun de nous ne connaît le vrai son de nos propres voix, car lorsque nous parlons, le son résonne à travers nos sinus et nos oreilles. Cette dissipation et cette réverbération nous amènent à entendre nos propres voix à une hauteur plus faible que la normale. Bien que nous ne connaissions peut-être pas le vrai son de nos voix, nous remarquerons certainement si celle-ci est différente de d’habitude, et d’autres personnes le remarqueront aussi. Si c’est le cas, il est bon d’en prendre note car cela pourrait être un signe de cancer du poumon.

Le nerf laryngé récurrent contrôle la boîte vocale et il est divisé en deux parties. Une partie du nerf traverse la poitrine par le poumon gauche, et si une tumeur y est présente, elle pourrait exercer une pression sur ce nerf, ce qui provoque un enrouement de la voix.

Bien que cela puisse être un signe du cancer du poumon, des facteurs environnementaux doivent d’abord être écartés. Cette voix peut être due à une angine, au tabagisme, au reflux gastro-intestinal et même à la profession d’une personne (les enseignants utilisent leur voix beaucoup plus souvent).

Si la voix d’une personne devient enrouée et qu’aucun de ces facteurs n’est présent, il faut alors consulter un médecin. Des tests doivent être effectués avant que le cancer ne soit diagnostiqué, mais un changement de voix ne devrait pas être un symptôme à ignorer. Lorsque vous consultez un médecin, n’oubliez pas de prendre votre historique médical et de mentionner les potentiels antécédents familiaux de cancer.

10. Une Perte de Poids ou d’Appétit Inexpliquée

La norme de beauté établie par la société est que vous êtes seulement attrayant si vous êtes mince. C’est une vision absolument tordue de la beauté et qui conduit des gens à suivre des régimes dangereux dans le but de perdre du poids. La perte de poids involontaire n’est pas saine, car cela signifie que quelque chose a changé dans le corps d’une personne. Peu importe ce que nous savons sur la santé et la médecine, la plupart des gens prendraient cette perte de poids inattendue comme une bénédiction, sans chercher à en trouver la cause, ce qui est une grosse erreur.

Une personne peut perdre des kilos rapidement et de manière inattendue pour une multitude de raisons. Il peut s’agir de raisons psychologiques, physiologiques ou même environnementales. Ce n’est pas nécessairement un cancer, mais c’est une possibilité.

Lors d’un diagnostique de cancer du poumon, un sixième des patients ont signalé une perte de poids soudaine et inexpliquée. C’est la nature de la plupart des cancers. Cela est dû à une perte d’appétit ou à un changement dans la façon dont le corps utilise l’énergie (les tumeurs libèrent des quantités non naturelles d’énergie et de nutriments dans corps).

Si une personne remarque qu’elle a perdu une quantité anormale de poids récemment, la première conclusion ne devrait pas nécessairement être le cancer du poumon. D’autres conditions, maladies ou facteurs doivent d’abord être exclus. Une fois que cela est fait et si cette perte de poids est associée à d’autres signes et symptômes de maladie pulmonaire, alors seulement on peut commencer à envisager la possibilité d’un cancer du poumon. Si tel est le cas, ces informations doivent être transmises à un médecin. C’est la seule voie disponible pour un diagnostic précis et fiable.

11. Douleur Thoracique

La cavité thoracique abrite deux organes principaux, le coeur et les poumons. Lorsqu’une personne éprouve une douleur à la poitrine, elle pense instinctivement qu’il s’agit de son coeur, ce qui peut être une erreur potentiellement mortelle. Il ne faut jamais oublier que la douleur dans la poitrine n’est pas forcément une douleur musculaire ou due à des brûlures d’estomac. Cela pourrait être un signe avant-coureur d’une maladie pulmonaire.

La douleur est relative et parfois difficile à localiser. Les maladies pulmonaires peuvent provoquer une pression ou une oppression dans la poitrine qui peut parfois être interprétée comme une douleur. Cette douleur causée par des poumons malades ou endommagés, n’est pas forcément constante ou aiguë. Le douleur thoracique, qui peut être révélatrice d’une maladie pulmonaire, pourrait être une douleur transitoire ou même généralisée, et non une douleur à un endroit spécifique. Pour pouvoir le savoir, l’établissement de la prévalence et de la présence de certains signes et symptômes sont nécessaires.

La présence de sang dans les expectorations ainsi que les lèvres et la peau bleuâtres sont tous deux des signes de maladie pulmonaire. Ceux-ci, associés à des douleurs thoraciques, sont des identificateurs très clairs d’une problème pulmonaires. Comme pour tous les autres signes énumérés, d’autres tests sont nécessaires à l’établissement d’un diagnostic.

Certaines des maladies pulmonaires pouvant causer des douleurs thoraciques comprennent: la pneumonie, le pneumothorax, le cancer du poumon ainsi que la toux chronique. Cette douleur peut bien évidemment être bénigne, ou liée au coeur, mais dans tous les cas, elle ne doit pas être ignorée. Que vous vous rendiez chez le médecin pour un problème spécifique ou pour votre bilan annuel, n’oubliez pas de mentionner ce symptôme et laissez-le juger de la gravité du cas.

12. Pneumonie Persistante ou Récurrente

Cela peut sembler paradoxale, mais une infection de la poitrine ne pourrait-elle pas être un symptôme d’une autre maladie pulmonaire ? Bien qu’une infection thoracique récurrente, comme une pneumonie, soit incroyablement gênante en tant que telle, elle pourrait également indiquer la présence d’une autre maladie sous-jacente et inquiétante, comme un cancer des poumons.

Une personne atteinte d’un cancer a un système immunitaire affaibli, ce qui signifie qu’elle est plus sujette aux infections. C’est là qu’intervient la pneumonie, qui est une infection qui peut être causée par des champignons, des virus, des bactéries ou des produits chimiques. L’infection peut s’installer si l’une de ces sources a fait son chemin par le nez et la gorge jusqu’aux poumons, ou si elle s’est propagée jusqu’aux poumons à partir d’une autre partie du corps.

Les symptômes de la pneumonie comprennent une toux, une douleur thoracique, une respiration sifflante, une léthargie, une perte d’appétit, une production excessive de mucus et bien d’autres. Faire la différence entre la pneumonie et le cancer du poumon peut être assez compliquée car les deux maladies ont de nombreux symptômes en communs. Le médecin évalue généralement les facteurs à risques afin de faciliter l’établissement d’un diagnostic. Le tabagisme est la principale cause du cancer du poumon, tandis qu’un système immunitaire affaibli augmente le risque d’être atteint de pneumonie. Les enfants, les personnes âgées et les patients atteints de cancer ont un système immunitaire affaibli.

Il a été clairement établi que la pneumonie et le cancer du poumon peuvent être presque impossibles à distinguer. Si une personne souffre de crises récurrentes de pneumonies, il serait peut être temps de voir s’il n’y a pas une condition sous-jacente. Une raison biologique ou environnementale pourrait affaiblir un système immunitaire, facilitant la propagation d’une infection, mais il pourrait également s’agir d’un cancer du poumon.

13. Gonflement du Visage, du Cou et des Bras

Le cancer du poumon peut être assez difficile à diagnostiquer lors des premiers stades, car les patients ont tendance à montrer des symptômes seulement lorsque le cancer a commencé à se propager d’un organe à un autre ou à d’autres parties du corps, même si certains présentent des symptômes dès le début. Les symptômes comprennent une toux, des douleurs thoraciques, un essoufflement et un enrouement.

Bien que ces symptômes n’apparaissement généralement pas au début de la maladie, ils sont communs à la plupart des gens atteints de ce cancer. Il y a cependant quelques cancers du poumon qui causent des syndromes. Un des syndromes causé par le cancer du poumon est un syndrome dans lequel il existe un groupe de symptômes spécifiques, le syndrome de la veine cave supérieure.

La veine cave supérieure est une veine qui transporte le sang désoxygéné de la tête et des bras au coeur, et elle passe par le poumon supérieur droit. Si une tumeur est présente dans cette partie du poumon, elle pourrait exercer une pression sur cette veine, ce qui pourrait entraîner une accumulation de sang dans cette veine et causerait un gonflement du visage, des bras et du cou. La peau de ces parties peut même sembler bleue ou rouge.

Certains patients peuvent même présenter des symptômes neurologiques si cette accumulation est suffisamment grave pour affecter le cerveau, comme des vertiges, des maux de tête et une perte de connaissance. Ce syndrome est clairement spécifique aux patients atteints de cancer du poumon qui ont une tumeur dans une région spécifique, cependant cet ensemble de symptômes ne doit pas être ignoré. Cette condition progresse généralement lentement mais elle peut aussi progresser rapidement dans certains cas, nécessitant des soins médicaux immédiats.

14. Jaunisse

Les poumons ne possèdent pas de terminaisons nerveuses, ce qui signifie qu’une personne peut avoir une grosse tumeur dans les poumons sans même s’en rendre compte. Cela combiné au fait que les patients atteints de cancer du poumon présentent rarement des symptômes précoce complique grandement l’établissement d’un diagnostic. Ce problème peut être mortel, car les tumeurs en croissance s’introduisent dans les vaisseaux sanguins et entravent le contact entre le sang et les tissus sains. L’autre problème associé au cancer du poumon est qu’avec le temps, le cancer peut métastaser.

Le cancer métastatique est un cancer qui se propage à une autre partie du corps, et il est nommé d’après l’endroit où le cancer s’est formé, car lors de l’examen d’une tumeur, ses cellules sont spécifiques au site original de son apparition. Une tumeur se propage lorsqu’elle nécessite plus d’espace pour continuer à croître. Un cancer peut métastaser en pénétrant dans le tissu qui se trouve à proximité ou en se détachant et en se déplaçant par la circulation sanguine ou le système lymphatique vers une partie différente du corps.

Le cancer des poumons peut métastaser dans le foie, entraînant un ensemble de symptômes différents de ceux de la maladie pulmonaire. Ceux-ci peuvent inclure des nausées après avoir mangé, des douleurs sous les côtes droites et enfin, la jaunisse.

La jaunisse est causée par des quantités non naturelles de bilirubine dans le sang, entraînant l’apparence jaune des yeux et de la peau. Cette condition signifie clairement un problème avec le foie car ce sont les cellules du foie qui traitent et aident à l’excrétion de bilirubine. La jaunisse ne signifie pas toujours qu’un cancer du poumon est présent, cependant, le foie est un endroit propice à la métastase d’un cancer du poumon, ce qui signifie que c’est une possibilité.

15. Douleur dans le Haut du Dos

Les poumons sont situés dans le dos, et en sachant cela, il est étrange de penser qu’une personne éprouvant des douleurs dans le haut du dos ne pense pas forcément à l’implication d’une maladie pulmonaire. Certes, cette douleur dans le dos peut très bien être bénigne et passagère, mais elle pourrait aussi très bien indiquer un problème pulmonaire sous-jacent.

Si une personne lutte contre une infection thoracique, il est fort probable et fréquent qu’elle éprouve une douleur ou de l’inconfrot dans le haut du dos, que ce soit en position allongée, lors d’une respiration profonde ou dans le cas d’une toux. Bien que cela soit gênant et ajoute de l’inconfort à la maladie, il est rassurant de savoir la cause de ces symptômes, qui sont dans ce cas liés à une maladie connue et diagnostiquée.

Ce type d’infection est généralement de nature mécanique et est simplement dû à la pression exercée sur les muscles lors d’une infection à la poitrine. Il existe cependant un autre type de mal de dos qui provient des poumons, une douleur dorsale qui pourrait indiquer une affection pulmonaire sous-jacente ou émergente. La différence réside dans le moment où la douleur dans le dos devient constante et inconfortable.

Si une personne est capable de se tourner et de bouger sa colonne vertébrale sans que la douleur ne s’intensifie, il s’agit probablement d’une douleur qui provient des poumons, même si ce n’est pas systématiquement toujours le cas. Il est possible qu’une personne puisse bouger sa colonne vertébrale, mais que la douleur soit causée par les muscles et non par les poumons. Un diagnostic peut seulement être établi par un médecin, après un examen physique complet. Les maux de dos non mécaniques doivent toujours être traités comme un signe ou symptôme de maladie pulmonaire.

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